Si tu es déjà adepte des safaris ou que tu veux tester cette activité pour la première fois, le parc Kruger promet de te faire vivre une expérience incroyable.
Pour notre part avec mon copain, c’était notre tout premier safari et on en garde un souvenir inoubliable !
LE PARC KRUGER
Le parc Kruger est le parc le plus connu d’Afrique du Sud. Il se situe au Nord Est du pays, à la frontière du Mozambique.
Il est réputé par sa superficie puisqu’il fait a peu près la taille de la Belgique, mais aussi par la faune incroyable qu’il abrite.
On y retrouve les célèbres Big Five : l’éléphant, le buffle, le rhinocéros, le léopard et le lion, mais de nombreuses autres espèces y sont présentes et méritent d’avoir leur importance.
J’ai chaque jour été très surprise de ce qu’on rencontrait dans ce parc.
Il y a aussi un nombre incalculable d’oiseaux de toutes les couleurs et de toutes les tailles. C’est vrai que les oiseaux ce n’est pas trop mon domaine et que je ne saurai pas vous donner de nom précis de ce que l’on a pu observer, mais j’imagine que ça doit être un paradis pour les passionnés !
Personnellement, je pense que c’est le parc idéal pour un premier safari. Tu ne rentrera jamais bredouille d’une expédition !
Il est très accessible, même sans 4×4, et surtout son prix est très abordable comparé a d’autres pays.
LE TARIF DES ENTREES
Coté prix, on ne savait pas trop à quoi s’attendre pour ce genre d’activité. Et au final on a trouvé ça très abordable. Le prix d’une journée dans le parc est de 450 rand pour un adulte (soit environ 20 euros.)
On est restés 5 jours dans le parc et on avait pris des logements à l’intérieur du parc pour plus de simplicité.
Si tu reste plusieurs jours dans le parc, une journée ne te sera pas facturée. On a payé 4 jours pleins alors qu’on y était réellement 5. Donc, au total pour 5 jours on en a eu pour 1800 rand chacun, soit environ 90 euros.
Si tu as un abonnement la Wild Card (un abonnement à l’année qui te donne accès à plusieurs réserves naturelles), tu ne paiera pas tes entrées au parc. De plus, si tu habites dans un pays frontalier ou que tu es sud africain, le tarif sera réduit. Idem pour les enfants, le tarif est à moitié prix.
La carte bancaire est acceptée partout dans le parc, que ce soit pour les entrées mais aussi pour les commodités à l’intérieur.
COMMENT SE DÉROULE UN SAFARI DANS LE PARC
Le safari du parc Kruger peut se fait en autonomie, c’est à dire que tu utiliseras ta propre voiture pour sillonner le bush. Mais il est aussi possible de réserver un guide à la journée avec des organisations extérieures.
Il y a donc des règles à respecter car ça reste tout de même une activité qui présente des risques.
Il y a des zones dans le parc où il est autorisé de sortir de sa voiture, mais en dehors des camps et de ces zones, il est strictement interdit de sortir.
Tu peux aussi réserver une visite dans un parc privé autour du parc Kruger. Ça te permet d’éviter l’affluence des touristes, tout en observant les mêmes espèces. Certaines espèces s’y plaisent mieux justement parce qu’il y à moins de monde. Je n’en ai pas fait donc je ne peux pas te conseiller sur ces parcs.
Dans les boutiques du parc, tu peux trouver des livres avec tous les animaux du parc pour cocher les cases quand tu les vois ! C’est hyper ludique et surtout ça permet d’apprendre le nom des animaux. Tu as aussi toutes les routes du parc, et la localisation de tous les camps. Même si les routes sont super bien indiquées dans le parc, c’est vraiment plus facile avec ce livre pour mesurer les distances, savoir où on va. Il y est indiqué sur chaque portion de route le nombre de kilomètres. Le prix du cahier est environ 5 euros.
L’ACCÈS AU PARC
Tu peux venir dans ce parc à la journée, ou y rester plusieurs jours d’affilé si tu dors dans les camps du parc. Peu importe le cas de figure, l’accès au bush est réglementé par des horaires. Ces horaires changent en fonction des mois, tu peux les retrouver sur le site de SanParks. Il existe plusieurs portes tout au long des frontières du parc pour entrer et sortir.
Notre précédente étape était le Blyde River Canyon, et on logeait dans la ville de Graskop. On s’est donc rendu au parc avec notre voiture de location jusqu’à la porte d’Orpen, ça nous a pris environ une heure.
Mais il existe aussi des aéroports près du parc qui relie plusieurs villes d’Afrique du sud pour des vols internes si tu te trouves plus loin.
SE DÉPLACER DANS LE PARC
On avait lu que le safari se faisait avec notre propre voiture mais on avait du mal à se projeter vraiment.
On avait loué une Suzuki très basique, (de son petit surnom « La Suzuk’ ») car louer un 4×4 était en dehors de nos moyens, mais on avait peur de se retrouver coincés en fonction de l’état des routes.
Finalement, sachez que les routes sont généralement accessibles à tous les véhicules.
En fait, dans le parc il y a les axes principaux limités à 40km/h qui sont goudronnés et donc ne posent aucun soucis, et il y a les axes secondaires limités à 30km/h qui eux sont en terre brute et peuvent, selon les conditions météorologiques, s’avérer être plus compliquées à emprunter (surtout avec la Suzuk’).
Il n’ avait pas eu de pluies les jours d’avant, et on était en période sèche donc toutes les routes secondaires qu’on a pris étaient praticables.
En tout cas, elle est sortie indemne de ces 5 jours dans le parc !
SE RESTAURER DANS LE PARC
Pour te restaurer, un espace braai (c’est a dire de barbecue) est présent dans chaque logement. Tu peux venir avec tes provisions ou les acheter dans les camps principaux qui disposent tous d’une boutique.
Les camps principaux ont, pour la plupart, un restaurant qui te permet de te restaurer le midi, mais aussi le soir a condition que tu loges dans ce camp.
Un midi on a mangé dans le restaurant de Skukuza qui s’appelle Cattle Baron, on a super bien mangé c’était vraiment très très bon et on avait la vue sur des éléphants en contre-bas qui étaient près de la rivière.
Par contre à Prétoriaskop, c’est un Wimpy (un fast food très répandu en Afrique due Sud) mais là par contre ça à été une catastrophe, alors que j’ai rarement détesté un fast food dans ma vie.
SE LOGER DANS LE PARC OU ALENTOURS
Pour les logements, on a préféré opter pour ceux qui se trouvent dans le parc.
Mais tu peux aussi les prendre dans les villes adjacentes au parc (ce qui implique de repasser à chaque fois par la réception de la porte par laquelle tu entres pour payer la journée).
Pour plus de simplicité et une plus grande immersion, je te conseille de prendre les logements du parc. En fonction des périodes d’affluence, il est conseiller de réserver bien à l’avance.
Nous on était dans une période creuse, mais par précaution et parce que je connaissais déjà nos dates dans le parc, j’ai réservé 2 mois avant.
Dans le parc, il en a pour tous les standings, et tous les prix.
On retrouve des logements soit :
- dans les camps principaux, qui abritent diverses commodités comme un restaurant, une boutique, une station essence, une piscine etc…,
- dans les camps de brousse qui n’ont que des sanitaires en général. Tous les logements fournissent des serviettes de bain, sauf les campings. Attention, certains camps ne disposent pas d’électricité.
Pour comparer un peu les camps avant de réserver, j’était allée sur l’article de My Wildlife, et je te conseil d’aller y jeter un coup d’oeil ! Elle détail chaque camp et ce qu’elle en a pensé.
J’ai aussi hésité à prendre 4 logements différents pour nos 4 nuits, et les rejoindre par étapes chaque jour.
Mais finalement j’ai plutôt opté pour deux nuits à Tamboti qui est un camp de brousse près de la porte d’Orpen, et deux nuits à Prétoriaskop, un camp principal du sud-ouest, pour être moins embêtée avec les check in et les check out, et aussi pour ne pas être obligé de faire un certain nombre de kilomètres obligatoirement au cas où on serai fatigués de rouler.
Il faut savoir que les trajets, meme courts, peuvent s’avérer être long à cause de la limitation de vitesse à 40km/h pour les grands axes, mais aussi parce qu’on s’arrête très souvent des qu’on croise un animal pour prendre une photo, l’observer ou tout simplement le laisser traverser la route.
Je ne regrette pas du tout d’avoir opté pour cette solution car finalement, on ne voit pas plus d’animaux différents en empruntant un maximum de voies différentes. Je trouve qu’il est plus intéressant de sélectionner une zone et de prendre le temps de chercher tranquillement.
Les réservations de logement dans le parc se font uniquement sur le site de SanPark.
Je te propose de comparer un camp de brousse et un camp principal
Deux nuits dans le camp de brousse de Tamboti.
Dans les espaces communs il y a des toilettes, des douches et une cuisine avec un micro-onde, des plaques et une bouilloire.
Il n’y a pas le wifi dans ce camp (ni dans aucun camp de brousse il me semble)
On a dormi dans une tente de safari hyper spacieuse pour 4 personnes face à la rivière. Il n’y a que des tentes safaris dans ce camp, certaines sont de deux places et d’autres de quatre places. Il ne restaient que des tentes 4 places donc on a réservé ca même si on était que 2. Chaque tente dispose d’un barbecue et d’un frigo. J’ai trouvé que le lit était très confortable ! Il y a des couvertures supplémentaires pour le froid.
On a payé 1520 rand pour deux personnes et pour deux nuits, soit environ 76 euros. Ce qui fait 19 euros la nuit par personne.
L’immersion a été totale. On a eu la visite de plusieurs animaux sauvages durant la soirée et la nuit, autour de la tente et sur la terrasse. On a aussi entendu des animaux traverser la rivière la nuit. On a pu voir des singes, un ratel et une gênette tout prêt de nous.
Deux nuits dans le camp principal de Pretoriaskop.
Autre ambiance, un peu moins authentique.
On était dans une petite case solide parmi pleins d’autres identiques. Dans la chambre il y avait deux lits simples très confortables, une petite table, deux chaises et un lavabo.
Dans les espaces communs il y avait des sanitaires, la meme cuisine qu’au camp de brousse de Tamboti, une station essence, une boutique, une piscine et un Wimpy dans lequel il y a une connexion wifi.
Le Wimpy c ‘est un fast food qu’on trouve un peu partout en Afrique du Sud, je t’avoue qu’on à testé mais on a pas aimé du tout !
Évidement, le charme n’est pas le même qu’à tamboti, on ne se sent pas isolé et immergé dans le bush mais l’avantage est d’avoir toutes les comodités à proximité.
On a pas eu la visite d’animaux appart quelques poules qui se baladent dans le camp jour et nuit.
Pour ce logement, on a payé 1026 rand pour deux personnes et pour deux nuits, soit environ 51 euros, ce qui fait 13 euros par nuit et par personnes.
Comme vous l’aurez deviné, j’ai eu un petit coup de cœur pour Tamboti. Je serai curieuse de découvrir d’autres camps de brousse si je reviens dans ce parc un jour ! D’ailleurs, si tu veux me partager ton expérience dans l’un de ces camps, je serai ravie de le savoir dans les commentaires en bas de cette page, ou bien par mail !
En conclusion, si tu préfères te sentir coupé du monde, je ne peux que te conseiller les camps de brousse. Mais si tu préfères avoir plus de commodités et de connection wifi, un camp principal te correspondra bien mieux. Dans les deux cas, les lits sont refaits systématiquement chaque jours par des employés et les logements ainsi que les sanitaires sont très propres.
LES ACTIVITÉS DANS LE PARC
Quand tu fera ton enregistrement à la réception d’un camps principal pour ton check in, on te remettra une feuille des activités relative à votre camp.
Dans la plupart des camps, on retrouve des safaris de 3h avec guide dans une voiture du parc, a l’aube ou au coucher du soleil, ainsi qu’un safari de 2h la nuit. Tu peux aussi t’inscrire pour un safari pédestre avec un guide dans le bush à l’aube. J’ai lu également que certains camps proposent d’autres activités comme des marches l’après-midi ou des marches le long de la rivière.
On a tenté le safari de nuit au départ du camps de Pretoriaskop. On a adoré l’ambiance, le calme et le fait d’être les seuls humains dans le bush à cette heure là. On a pu observer un troupeau d’au moins 200 buffles sentir un danger approcher et courir très vite tous dans la même direction. On à aussi vu une hyène solitaire partie chasser, et qui est venue près de nous à quelques centimètres ! C’était un moment assez fort de la voir plonger son regard dans le notre pendant quelques secondes, puis repartir chasser.
La prochaine fois, j’aimerai faire une sortie tôt le matin ou au coucher du soleil, car le guide nous a dit que dans ces moments de la journée, les prédateurs partent chasser, il y a plus de mouvements dans le bush !
LES INDISPENSABLES POUR FAIRE UN SAFARI
Évidement, l’élément principal pour observer au mieux la faune, ce sont les jumelles. On en avait acheté chez Décathlon avant de partir de bonne qualité et tu sais quoi ? On les a oubliées. Heureusement, les boutiques du parc en vendent mais les moins chères que l’on a trouvées nous ont quand même coûtés 50 euros mais elles ont fait l’affaire !
Selon la période à laquelle tu te rendra au parc, les nuits peuvent parfois être très froides, et les journées très chaudes, donc prévoie des vêtements adaptés. En mai, on a eu très chaud la journée, et très froid la nuit.
Il est aussi recommandé de prendre de l’anti moustiques et des vêtements amples pour prévenir du Paludisme encore présent dans cette partie du pays.
Et pour immortaliser les moments, n’oublies pas de quoi prendre de jolies photos et vidéos. Personnellement, mes photos ont été prises avec un iPhone 13 car je n’ai pas d’appareil photo, mais si tu en as un, tu vas t’éclater !
MON ITINÉRAIRE SUR 5 JOURS
Partant de Graskop, notre entrée dans le parc s’est effectué par la porte d’Orpen. On avait prévu d’évoluer dans le parc vers le sud.
J’ai choisi le sud car c’est une zone très dense en animaux, et étant encore novice dans le safari, je voulais mettre toutes les chances de mon coté !
5 jours c’est insuffisant pour traverser le parc de haut en bas. Et puis, à mon avis ce n’est pas non plus ce qui est le plus judicieux à faire.
JOUR 1
On est allé faire notre check-in à Orpen pour récuperer nos clefs. On a pris un petit café puis on a acheté des jumelles dans leur boutique. Ensuite, on a repris la route et on est allés s’installer à Tamboti dans notre tente de safaris. Il nous restait 2 heures et demi avant la fermeture des portes, donc on est parti faire une petite excursion. On a fait un aller retour sur la route entre Orpen et Satara. On a vu énormément d’animaux, comme des impalas, des éléphants, des girafes et beaucoup d’oiseaux. Puis on est rentré au camp. Dans la soirée, on a eu la visite d’une genette commune sur la terrasse, puis un gros ratel.
JOUR 2
On a été réveillés par les singes qui faisaient la fête sur notre tente. En sortant du camps de Tamboti, on est directement tombés sur un lion qui faisait sa sièste ! On l’a observé un bon bout de temps, puis on a repris la route vers Satara. On avait prévu de manger dans le restaurant ce camp le midi. On a emprunté la route principal et rencontré à nouveau de nombreux animaux. L’après midi, on s’est baladé vers l’Est du parc, jusqu’à N’wanetsi, quasiment à la frontière avec le Mozambic. A notre retour au camp de Tamboti, on a revu ce même lion, quelques mètres plus loin que le matin, toujours à la sieste.
JOUR 3
On est reparti de Tamboti. On avait réservé a Prétoriaskop pour les deux nuits suivantes. On a donc parcouru cette route, ça nous a pris toute la journée. On a mangé le midi dans le camp de Skukuza, le restaurant a une terrasse qui donne sur la rivière. On a pu observer des éléphants pendant notre repas. En arrivant au camp, on s’est tout de suite inscrit pour un safari guidé de nuit le soir même. On était que tous les deux avec le guide c’était chouette !
JOUR 4
On est allé autour de Skukuza sous les conseils de notre guide de la veille, pour augmenter les chances de voir les léopards. Malheureusement, on ne les a pas vu.
JOUR 5
On s’était dit qu’on traverserai le parc jusqu’à la porte de Melelane. On avait un peu de temps devant nous donc on est d’abord retourné autour de Skukuza. On voulait longer la rivière Sabie mais la route était fermée… Puis on s’est doucement dirigé vers la sortie.
MES CONSEILS (DE DÉBUTANTE) POUR L’OBSERVATION DES ANIMAUX
Les quelques conseils que je vais te donner viennent de mon expérience personnelle, et donc les bons plans géographiques ne concernent que le sud du Kruger puisque c’est la seule partie que je connaisse. N’hésites pas a m’envoyer tes conseils en commentaire ou sur ma boite mail, pour m’aider pour mon prochain safari !
Premièrement, dans les camps principaux, il y a des cartes où les gens pointent ce qu’ils ont pu observer la veille et le jour même dans la zone autour du camp en question. Tu peux t’y référer pour essayer de les trouver toi aussi. Avec un peu de chance, certains sont toujours dans le coin.
On a remarqué qu’on voyait plus d’animaux lorsqu’il y avait plusieurs voitures avec nous, donc principalement sur les grands axes. En effets, plus il y a d’yeux pour chercher, mieux on trouve. (Et certains visiteurs ont plus d’expérience dans l’observation que nous !). Mais les petits axes, plus calmes, permettent d’observer aussi quelques espèces plus discrètes !
Certains animaux ne sortent que quand ils n’entendent plus de bruit. Il est conseillés de rouler parfois à moins de 15km/h ou même de faire des stop et couper le moteur pour peut être voir un animal peureux sortir des broussailles.
On a aussi remarqué que sur la route entre Orpen et Satara on observait plus d’animaux que sur les autres ! La raison, c’est qu’elle borde une rivière. Et quand il y a de l’eau, il y a des animaux ! On y a vu des lions trois fois, un nombre incalculables d’impala, de zèbres, d’éléphants et de girafes.
On nous a aussi dit que les léopards se cachent souvent dans les grands arbres, particulièrement le long de la rivière Sabie. Malheureusement, on a pas eu la chance d’en voir.
Notre guide pendant la sortie de nuit nous a dit que les prédateurs chassent à l’aube ou au coucher du soleil, donc il y a plus d’agitation à ces moments la de la journée. Il faut donc préférer se lever tôt et partir des l’ouverture des portes pour augmenter ses chances de les voir. Le reste de la journée, ils préfèrent faire la sieste en général.
En tout cas, j’espère que cet article t’aura plu et t’aidera dans ton prochain safari dans le parc Kruger ! Je te souhaites de vivre une expérience aussi incroyable que la mienne.
A bientôt, Nao.
Ping : Roadtrip d’un mois en Afrique du Sud – wildnurse.fr