
Notre voyage au Cap-Vert a commencé sur l’île de Sao Vicente, puis sur Santo-Antao. Puis notre avion retour pour la France partait de Praia, la capitale du Cap Vert, sur l’île de Santiago.
Malheureusement, nos 7 jours prévus sur Santiago se sont écourtés à cause d’une tempête de sable venant du Sahara. Ce phénomène s’appelle la « Bruma seca », et elle paralyse le réseau aérien du Cap Vert, plongeant plusieurs îles dans la pénombre d’une épaisse poussière de sable. On est resté coincés 4 jours supplémentaires à Mindelo. Il nous restait donc à peine 3 jours pour découvrir l’île de Santiago. Si notre mésaventure t’intéresse, c’est ici !
J’avait regardé rapidement pendant le séjour ce qu’il y avait à faire sur cette île. Et j’avais beaucoup entendu parler de Tarrafal. Cette station balnéaire au sable blanc et aux eaux turquoises est réputée pour être un endroit de tranquillité. Il ne nous en fallait pas plus pour nous convaincre, épuisés par cette mésaventure qui nous à puisé de toute notre énergie. On a décidé de faire l’impasse sur tout le reste de l’île, et de se consacrer uniquement à Tarrafal de Santiago.

PRAIA
Praia, capitale du Cap Vert, n’est pas la ville la plus séduisante quand on questionne les voyageurs ici. On a atterri dans cette ville le premier jour, mais on s’est directement dirigé à Tarrafal. Au retour, juste avant de prendre notre vol retour pour la France, on avait deux heures à tuer avant d’aller à l’aéroport.
Alors on est allé prendre un petit déjeuner sur le « Plato », qui est le centre historique de la capitale. Une rue piétonne le traverse, et est plutôt agréable pour y boire un café. C’est ce que l’on à fait à Kaza Katxupa. C’est cosy, le Cappuccino est très gourmand.
On a croisé des hôtels, des commerces et un grand marché. Tout au bout du « Plato », une vue sur l’océan qui ne nous ébahit pas plus que ca.
D’un oeil furtif, Praia ne nous à pas donner envie de la découvrir si notre chemin recroisse le Cap Vert un jour. Mais comme toute ville, elle à surement beaucoup à apporter, même si ça ne saute pas aux yeux.


TARRAFAL
Comme sur Sao Vicente et Sao Nicolau, Santiago à elle aussi son Tarrafal. Celui-ci est connue pour être la station balnéaire de l’île.
Depuis Praia, les « collectivos » en bas du Plato t’emmènent pour 600 escudos par personnes. Le trajet dure entre 1h30 est 2h, selon la conduite du chauffeur.
Grace à ce trajet, on a pu voir les paysages du coeur de Santiago. C’est un énorme parc de jeux pour les randonneurs. On imaginait pas cette ile aussi montagneuse.
Mais on a remis les crapahutes à plus tard, si un jour on reviens ici. Les seuls mots qui résonnait dans nos têtes pour ces derniers jours étaient « Morabeza, plage et caipirhina ».
On est arrivés épuisés après nos péripéties avec BestFly (si l’histoire t’intéresse, elle se trouve ici).


VIVRE AU RYTHME DU SOLEIL
On a préféré prendre un logement bien noté, en centre ville et pas loin des plages. C’est au Tarrafal’s Meeting Point qu’on à posé nos sacs. Et c’est à la fois le logement le moins cher et le plus confortable qu’on ait eu de notre séjour. On avait une chambre de couple avec salle de bain privative. La décoration était raffinée, le lit un vrai petit nuage, c’était propre et pas bruyant. Et le must, le petit déjeuné est compris. On ne pouvait pas rêver mieux. Il est aussi très bien placé dans la ville, a proximité de tout !
Tarrafal est une ville paisible et très agréable. Il y a la plage principale, avec la zone de baignade surveillée, mais il y a aussi des petites criques un peu partout qui se prêtent bien au snorkeling.


Sur la plage, il y a un bar-restaurant, qui surplombe la plage principale et une autre petite plage. C’est agréable d’y boire un café.
Exposés plein Ouest, on a profité de nos derniers couchers de soleil sur la plage.


Tarrafal est aussi connu pour être un spot de surf. Si tu n’es pas débutant, tu peux louer une planche au « Tarrafal Cabana Surf School ». C’est une communauté de surfeurs qui vivent là et qui connaissent le spot mieux que personne. Les fonds sont pleins d’oursins, l’entrée dans l’eau est très compliquée.


Si tu es adepte de la plongée sous marine, je te conseil d’aller au club « Dive Center Santiago ». Ils sont très professionnels, ils parlent anglais, portugais et l’un d’entre eux, français. J’ai vu énormément de murènes et c’est extrêmement riche en nudibranches.
LE CAMP DE CONCENTRATION DE TARRAFAL, UN LIEU PLEIN D’HISTOIRE ET DE MEMOIRE
Pour se plonger un peu dans l’histoire du Cap Vert, à la sortie de la ville se trouve un ancien camp de concentration. L’entrée est à 2 euros et la visite se fait en 1 heure. Les panneaux sont en français, on comprend très bien ce qu’il s’y ait passé et l’émotion est au rendez-vous. De lire les horreurs et d’être au coeur du lieu dans lequel tout cela s’est passé touche profondément.


RANDONNER DANS LES ALENTOURS
Si tu veux faire une petite randonnée, un sentier par de la plage principale pour rejoindre un phare quelques kilomètres plus loin. Malheureusement, on a eu ni le temps, ni l’envie d’aller l’expérimenter.
SE RESTAURER A TARRAFAL
- Le Restaurant Maracuja est en plein centre ville. On y mange bien, mais les prix sont plus élevés qu’ailleurs pour une qualité similaire.
- L’alto Mira est un restaurant italien qui propose des pizza vraiment très bonne. On a été agréablement surpris par ce lieu chaleureux où il est agréable de manger. Les prix sont très correct pour la qualité des plats.
- Le restaurant Cegonha est le restaurant avec la carte la plus longue que j’ai vu de toute ma vie. J’ai trouvé que les prix étaient très cher pour ce que c’était. Par contre, on a pu assister à un concert sympa.
- Le midi, je te conseil d’aller au « parque das menrendas » pour manger un plat traditionnel pour trois fois rien. C’est un hangar avec plusieurs cabanes qui proposent un peu tous la même chose à manger : thon ou poulet, et légumes. Mais c’est très authentique, les ouvriers viennent manger ici et l’ambiance décontractée fait plaisir. On a payé 5 euros par personne, pour un plat et une boisson chacun.
Santiago est une île qui semble regorger de secrets, et de paysages de toute beauté. Malheureusement, on a pas pu approfondir cette île, à notre plus grand regret. Peut être qu’un jour, mes pieds foulerons à nouveau cette terre, et me permettra de compléter cette article ! En attendant, si tu me devances, n’hésites pas à partager ton expérience en commentaire ou sur ma boire mail : contact@wildnurse.fr. Je serai ravie de lire tes écrits.
Si ton voyage au Cap Vert se poursuit sur d’autres îles de l’archipel, peut être que mes articles sur Sao Vicente et Santo Antão, t’intéresserons !
J’espère néanmoins que cette lecture t’aidera dans ton voyage, et te remercie pour ta lecture ! Bon voyage, et à bientôt.
Nao.