Les lacs de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande est un très grand pays de l’océan Pacifique, qui se divise en deux parties : l’île du Nord et l’île du Sud. Je suis partie 18 jours en Nouvelle-Zélande en mai 2025, depuis Tahiti où j’habite.  C’était la saison d’automne, quasiment d’hiver. 

J’ai loué un van pour 15 jours, et j’ai décidé de visiter le sud de l’île du Sud, au départ de Christchurch avec des membres de ma famille. 

Si tu te questionnes un peu sur le voyage en van, je t’invites à lire l’article que j’ai écris à ce propos !

Les lacs en Nouvelle-Zélande c’est l’incontournable du voyage. Peu importe où tu iras, tu tomberas presque a coup sur sur un lac ! Il y en a partout.
Ici, je vais te parler de 3 lacs de l’île du sud que j’ai beaucoup appréciés, deux qui sont les plus connus du pays : le Lac Tekapo et le Lac Pukaki ; et un troisième que tu retrouves peu dans les guides touristiques : le lac Coleridge.

Pendant notre roadtrip, on a fait d’abord le lac Pukaki, avec la région du Mont Cook, puis le lac Tekapo, et le dernier que l’on a vu, c’est le lac Coleridge. Mais c’est parce que notre itinéraire était un peu atypique… en toute logique, c’est surement dans l’autre sens que tu les verras !

LE LAC COLERIDGE

La région du lac Coleridge n’est pas très touristique, et est pourtant très jolie ! Il faut juste avoir un peu de temps devant sois, car les distances sont longues. Mais c’est très calme et apaisant, au milieu des moutons, des prairies et des hautes montagnes. On a croisé quelques pêcheurs et fermiers, mais la région n’est pas très peuplée. 

Le lac est assez reculé de tout. Pour l’atteindre, il te faudra passer par une « Gravel road », c’est à dire un chemin de gravier, qui est plus difficilement praticable en van bien que ce soit largement faisable. Mais le chemin en vaut la peine, pour découvrir ce lac entouré de très belles montagnes. 

On s’est installé en fin de journée dans un freecamp un peu mal indiqué, qu’on a réussi tant bien que mal à trouver en associant Campermate et Google Map. C’était sans compté qu’il n’y avait plus de réseau en plein milieu de la Gravel road, heureusement que la nuit n’était pas encore tombée ! On a dormi au bord du lac, seuls.

On a hésité entre deux randonnées : Ryton Track to Lake Ida, ou Peak Hill Track.

Ryton Track to Lake Ida

Peak Hill Track

C’est finalement vers Peak Hill Track que notre c choix s’est porté. Elle est à 30 minutes de route, de l’autre coté du lac, près du Lake Coleridge Village. 

Je te déconseille de faire la boucle proposée sur un autre tracé de AllTrail, car le retour n’est pas un chemin balisé et en plus de ça, il est sans intérêt. L’aller-retour est bien suffisant. 

LE LAC TEKAPO 

Le Lac Tekapo est le plus populaire de l’ile du sud de la Nouvelle Zelande grâce à son beau lac bleu turquoise (par temps ensoleillé).

La ville de Tekapo, est une ville touristique, plutôt balnéaire.

Le lac Tekapo a été une étape d’une matinée seulement dans notre voyage. On s’y est arrêté pour faire la randonnée du Mont John, qui offre des beaux points de vue sur le lac. Elle permet aussi de rejoindre le café de l’observatoire, pour boire un bon café au soleil face au lac. 

Cette randonnée, que je qualifierai de facile, fait 8,5km, avec 400 mètres de dénivelé positif.
Petit tips, si tu n’es pas d’humeur a marcher, mais que tu veux quand même ton café à l’observatoire, il est aussi accessible par la route ! 

LE LAC PUKAKI / MONT COOK-AORAKI

Le Mont Cook et Aoraki sont en réalité une seule et même entité ! L’un en anglais et l’autre en maori ! Le Mont Cook est le sommet le plus haut de nouvelle Zélande, du haut de ses 3700 mètres et des poussières. 

Il se dresse fièrement tout au bout du lac Pukaki, tu pourras le voir si le temps est bien dégagé. 

Le lac Pukaki est pour moi encore plus beau que le lac Tekapo. J’ai trouvé qu’il dégageait encore plus d’énergies ! 

Avant de s’engager vers le Mont Cook, on a fait une nuit au freecamp du lac Pukaki. Ce parking est très grand, et surplombe le lac. La vue est magnifique peu importe le moment de la journée. La nuit où on y a dormi, le ciel était très très dégagé et on a eu la chance d’observer la voie lactée comme jamais on ne l’avait vue ! Et pourtant, j’ai vécu dans des zones du monde où on l’observe quand même relativement bien , mais à ce point là, c’était la première fois !
Puis on s’est réveillé le matin face aux monts enneigés, bordés par le lac.

Sur la route, tu passeras par Glentanner, un camping où tu trouveras aussi de quoi parquer ton van si tu le souhaites.

Mais tout en haut, après le Mont Cook village, il y a le White Horse Hill Campground permet de se garer, soit à la journée pour faire tes randonnées, soit pour parquer ton van pour la nuit, pour 18 dollars par personnes. On a opté pour la deuxième option et c’était vraiment très cool de dormir la haut ! La vue au réveil fallait le coup, et on était accompagnés de jolis lapins et de canards.

Depuis ce lac, la sublime route 80 nous à emmené jusqu’au pied du Mont Cook.
Cette route est réputée pour être l’une des plus belle de nouvelle Zélande. On a trouvé que c’était plutôt vrai !
Elle long la cote Est du lac. Du début du lac jusqu’au Mont Cook Village, il faut compter 45 minutes (ô grand minimum). C’est sans compter toutes les pauses photos que tu voudras faire en chemin… 

Pas de chance pour nous à l’aller, puisqu’il pleuvait des cordes et que tout était couvert ! Le lac était gris, et on ne voyait aucune montagne… On savait que la météo allait s’améliorer dès le lendemain, et qu’on aurait une belle surprise au lever du jour. On a pu profiter de la beauté de cette route le lendemain, au retour, avec un coucher de soleil incroyable !

Beaucoup de randonnées débutent à partir du parking de White Horse Hill, et la vue est très belle !

Par contre, en saison haute, il semblerait qu’il soit rapidement saturé ! Pour nous en mai, pas de problème, il y avait de la place pour tout le monde, même les tardifs. 

Depuis le parking il y a la randonnée Hook Valley, mais elle était fermée pour éboulis lorsqu’on y était. Il parait qu’elle est superbe donc si tu as l’occasion de la faire, je suis curieuse que tu me racontes tout ça en commentaire !

On débute notre journée bien ensoleillée par se réveiller sous la neige ! Ah oui, on se disait bien qu’on avait eu plus froid que d’habitude cette nuit… En effet, la température est descendue jusqu’à -4°, et la pluie de la veille s’est donc transformée en neige quand on dormait. Mais au réveil, c’est un ciel dégagé qui nous attend, et les montagnes enneigées qui nous accueillent ! Wow, nous qui n’avions rien vu du paysage à cause du mauvais temps jusque là… c’est une belle surprise ! On est absorbés par le paysage, les montagnes, mais aussi la neige qui a tout recouvert ! Un bon café bien chaud, et on démarre une journée qui va nous mettre du dénivelé et des kilomètres dans les pattes ! 

La randonnée Sealy Tarn est, d’après moi, une des plus belle de la région ! Et pour les plus courageux, cette randonnée déjà bien sportive peut être continuée, jusqu’au refuge Mueller (Mueller Hut). C’est ce qu’on a décidé de faire, évidemment !

Pour la Sealy Tarn, on part sur 5,3km pour 546m de dénivelé positif. En revanche, pour la Mueller Hut Track ( = Sealy Tarn + la suite), c’est 9,7km et 1056m de dénivelé positif. (Ça fait chauffer les cuisses !)

On a commencé par un petit sentier très sympa, avec une pente montante progressive. Et rapidement, les escaliers commencent, et ne finissent jamais ! Les cuisses et les mollets chauffent rapidement. Il a beau faire très froid, le soleil tape et on a vite chaud !

Les paysages sont de plus en plus magnifiques, et le Mont Cook se dresse en arrière plan. Juste incroyable !

Une fois arrivés au Sealy Tarn, on se fait une bonne pause pour profiter de la vue qui donne sur le glacier, et deux lacs en contrebas. Les monts sont enneigés, le Mont Cook est impressionnant, et on voit même un peu le Lake Pukaki !

On poursuit l’ascension, cette fois ci vers le refuge de Mueller. Ce ne sont plus des marches, mais un sentier de montagne. Plus on monte, plus la neige recouvre le sol.
On fini par être ne plus voir de terre, et marcher sur de la vraie neige bien épaisse. Parfois certaines portions sont très justes avec les chaussures de trails et sont à la limite de nécessiter les crampons. Mais on est au début de l’hiver et c’est ce qui nous sauve ! Alors si toi tu es en plein hiver, pas de doute il te faudras des crampons.

Au refuge, la vue à 360 sur la chaine de montagne est époustouflante, je n’ai pas d’autres mots. Tellement époustouflante qu’on en a oublié de faire des photos… (peut etre aussi parce qu’on avait les pieds tellement gelés et tellement faim, qu’on y a pas pensé !). Un bon casse croute, et c’est parti pour la redescente ! Sur le chemin, on aura même la chance d’assister à une grosse avalanche sur la montagne en face de nous, impressionnant !

Tip’s time : Si tu recherches une expérience à vivre et que tu es équipé, tu peux réserver une nuit dans le refuge !
Tu peux aussi continuer encore la randonnée vers le Mont Olivier, mais nous ne savions pas… une prochaine fois peut être !

En 1 la Sealy Tarn, et en 2 la Mueller Hut Track

Avant de rejoindre le parking, il y a une petite bifurcation sur la gauche pour rejoindre la mini randonnée de Kea Point. Cette marche rejoint le pied du lac Mueller, et est accessible à tous. Le point de vue est super joli, niveau rapport qualité/effort, on est plutôt bon !

Le Tasman Glacier se trouve à proximité du Mont Cook Village. Par une bifurcation sur la route principale, il ne faut que quelques minutes pour rejoindre un parking où débutent les randonnées. Je te conseil vraiment d’aller la bas, car j’ai eu l’impression que peu de monde y accordait du temps alors que c’est vraiment très beau ! Et niveau difficulté, on est sur du facile.

Si tu n’a jamais vu d’iceberg de ta vie et que la saison le permet, ce sera l’occasion de cocher la case ! Ça a été mon cas et c’était vraiment chouette.

La randonnée qui mène au glacier est plutôt courte, avec peu de dénivelé. Au bout, comme son nom l’indique : le Tasman Glacier, qui, je trouve, est impressionnant à voir.

Ensuite, la randonnée du Lac Tasman te mène, là aussi comme son nom l’indique : au Lac Tasman, où flottent des icebergs plus ou moins conséquents selon les saisons.

Une troisième randonnée mène à la Tasman River, mais je n’y suis pas allée.

C’est ici que mon aventure autour des lacs de l’ile du Sud de la Nouvelle Zélande se termine. J’espère que cet article t’aidera dans tes recherches !
A bientot !
Nao.

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