Voyager en van en Nouvelle Zélande

La Nouvelle-Zélande est un grand pays de l’océan Pacifique, qui se divise en deux parties : l’île du Nord et l’île du Sud.
L’île du Nord est la plus peuplée, où se trouve également la capitale Wellington (et non Auckland, qui elle, est la plus grande ville).
L’île du Sud est plus sauvage, et plus « désertique » par endroit.
On y parle très majoritairement anglais, mais la langue originelle de la Nouvelle Zélande est le maori, qui est encore parlé chez certaines personnes. On retrouve souvent la traduction en maori en dessous des panneaux écrits en anglais.

Si tu veux dire bonjour en maori, on dit : Kia Ora.

La monnaie en Nouvelle-Zélande est le Dollars néo-zélandais.  Pour le convertir en euro, c’est à peu près égal à la moitié. 100 dollars correspond environ à 50 euros. 

Je suis partie 18 jours en Nouvelle-Zélande en mai 2025, depuis Tahiti où j’habite. C’était la saison d’automne, quasiment d’hiver. J’ai loué un van pour 15 jours, et j’ai décidé de visiter le sud de l’île du Sud, au départ de Christchurch.  
Je suis partie en Nouvelle-Zélande avec Victor, mon conjoint, et nous avons rejoint des membres de notre famille pour voyager en van ensemble. 

(ps : quelques unes des photos de cet article viennent de la talentueuse Romane, Instagram : vagues_emotions, qui a voyagé avec nous et qui a adorablement bien voulue que je les partage avec vous ici !)

Comme en France, la Nouvelle-Zélande à 4 saisons. Mais elles sont totalement inversées, puisque ce pays est dans l’hémisphère sud. Etant un pays toute en longueur, les températures sont plus froides dans l’île du sud que dans celle du nord.
Le temps peut être très changeant à n’importe quelle saison, il vaut mieux prévoir des vêtements chauds et de pluie. 

En toute logique, l’été et l’hiver sont les deux périodes les plus demandées pour visiter la Nouvelle Zélande. En été, le temps est agréable, on peu se baigner dans les lacs et on profite de se dorer la pilule. En hiver, les stations de ski ouvrent en montagne et attire beaucoup de monde.
L’entre deux saison, l’automne et le printemps, sont des basses saisons. Le temps est un peu plus mitigé, mais les prix sont beaucoup moins cher pour louer un van par exemple .

Je suis partie en mai, sur la fin de l’automne. Les stations de ski ouvraient en juin. On a eu moitié du temps soleil, moitié du temps un peu gris et quelques pluies, mais dans l’ensemble on a été très chanceux ! Et surtout, on a eu la chance de voir toutes ces couleurs de l’automne, les arbres aux feuilles bien oranges, comme dans les films ! Par contre, on a bien senti le froid de l’hiver arriver ! Une nuit, on a même eu -4° sur le parking du Mont Cook, avec le van repeint de neige au réveil…

Mon billet d’avion depuis Tahiti m’a couté environ 450 euros l’aller-retour (en promotion du black Friday). La Nouvelle Zélande ne se situe qu’à 5h de vol de Tahiti. On a débuté notre périple a Christchurch, j’ai donc ajouté à cela une centaine d’euros de vol interne. 

Depuis la France, nos proches ont payés 1200 euros pour un trajet Paris – Los Angeles – Auckland – Christchurch. 

Pour venir sur le territoire, tu auras besoin obligatoirement d’un NZeTA, c’est une sorte de visa. Il te suffit d’aller sur le site du gouvernement pour faire ta déclaration, et régler les frais : https://nzeta.immigration.govt.nz/

Si tu as une escale entre Auckland et une autre ville de Nouvelle Zélande, prévois un peu de temps entre les deux. Les passages de douanes sont longs, car il y a plusieurs étapes à passer.

Il y a un formulaire à remplir concernant les affaires que tu as ramené avec toi. Ca concerne les affaires de randonnées surtout, penses à bien laver tes chaussures de randonnées et de les rendre comme neuves, car ils ne tolèrent pas que de la terre potentiellement «contaminée » se pose sur leur sol. De plus, si tu emmène du matériel spécifique comme une tente par exemple, tu devras la déclarer à la douane. Ça peut donc prendre un peu de temps… Pareil pour la nourriture, même encore emballée, n’est pas permise. Ils ne rigolent pas, si tu te fais contrôler et que tu n’as pas tout déclarer ou que tu as oublié une barre chocolaté au fond de ton sac, tu peux te prendre une amende bien salée (400 dollars).

La conduite en Nouvelle Zélande se fait à gauche, comme en Angleterre ! Au début c’est plutôt étrange, mais on prend vite le plis ! Par contre, tu auras besoin d’un permis de conduire international, ou alors d’une traduction officielle de ton permis français. L’agence DetourNZ qui s’est occupée de notre location de van à fait traduire notre permis pour 65 dollars (environ 35 euros). 

Pour le forfait téléphonique, chez notre loueur de van il y avait des cartes sim de la compagnie 2 degrees, donc on a pas cherché à trouver autre chose. Ce qui est pratique avec eux, c’est que tu choisis le nombre de jours précis dont tu as besoin, tu as un numéro local en cas de besoin et surtout, internet est illimité. On a donc pris une seule carte pour deux personnes, et on s’est fait des partages de connexion. Ca nous à couté 70 dollars pour 18 jours, soit environ 35 euros. On a pas eu de soucis de réseau, sauf à deux endroits vraiment très isolés, mais aucun autre opérateur ne passait aussi dans ces lieux. La connexion internet était de bonne qualité.
Si non, à l’aéroport d’Auckland, on a vu la compagnie One NZ qui proposait des forfaits. 

On a choisir de se concentrer seulement sur l’ile du Sud, car en seulement 15 jours de van, c’était impossible de faire plus toute en ayant l’impression de profiter aussi. Alors mes remarques te mes conseils concernerons simplement cette partie du pays, puisque je ne connais pas le nord.

L’une des principales activités de Nouvelle-Zélande, c’est la randonnée. On à pu en faire plusieurs pendant notre voyage, et on a trouvé que les chemins étaient super bien entretenus, et bien indiqués, avec des balises de temps estimé. 

C’est un pays qui est aussi très propre ! Déjà d’allure générale, il n’y a pas de déchets par terre, les pelouses sont toujours nickel, les clôtures bien droites… Mais surtout,  on était étonnés de voir autant de toilettes publiques (toujours gratuit), même sur les chemins de randonnées !

Le sud de l’île du sud, c’est de très très grands espaces, parfois même désertiques sans habitations humaines sur des kilomètres.

On a trouvé que les néo-zélandais étaient des personnes très très accueillantes, et soucieuses que tu passes un bon voyage. Ils sont très fiers de leur pays et toujours disponibles pour t’aider. Ils aiment beaucoup discuter, que ce soit au café, dans la rue, n’importe où.

On a croisé énormément de musées sur notre route. C’est dommage, on en a fait aucun ! Mais par temps de pluie, si tu ne sais pas quoi faire il y en aura forcément un à coté de toi. 

Pour louer mon van, je suis passée par DétourNZ, c’est une agence qui compare les prix entre toutes les agences de vans, et qui s’occupe de tout réserver pour toi selon tes dates, ce que tu recherches et les lieux de check-in / check-out que tu souhaites.
Je suis passée par eux car c’est une agence française donc la communication était facilitée, et que je ne m’y connaissais pas tellement en van. C’était la première fois que j’organisait ce type de voyage. Ils m’ont conseillés sur l’itinéraire idéal selon mon temps de voyage, et peuvent aussi te booker des activités sur place si tu ne te sent pas capable de le faire seul. 

Je te conseil de prendre un van self-contained, pour etre totalement libre sur ton stationnement en Nouvelle-Zélande. Je t’explique tout : self-container veut dire autonome en anglais, autrement dit, tu es capable de gérer tes déchets organiques et ton eau. Beaucoup de parking gratuits n’acceptent que les van self-contained. 

On avait un van de la société Travelers Autobarn, le Kuga Campervan. C’est un van pouvant accueillir 3 personnes. Pour 15 jours de location, avec l’assurance complète (45 dollars supplémentaires par jours) et le Winter Pack (qui était offert et qui nous permettait d’avoir deux bouillottes, deux couvertures et un chauffage d’appoint si on se branchait sur secteur), on a payé 1700 dollars, soit environ 900 euros. 

Dans ce van nous avions : une cuisine équipée avec frigo, évier et des plaques à gaz; des chaises de camping, une table pliante, et un WC chimique. Il n’y avait pas de douche à bord. Certains vans d’autres compagnies contiennent une douche. Et après coup, si c’était a refaire on choisirai plutôt un van avec une douche (mais ce n’est que personnel). Dans l’ensemble, on est carrément satisfait de ce van ! En revanche, les couvertures étaient un peu légères pour le froid qu’on a rencontré la nuit. Heureusement que j’avais emmené avec mon mon duvet. 

Si tu souhaites faire tes propres recherches, voici quelques compagnies de van et camping car que j’ai croisé sur mon chemin (il en manque surement !) : 

  • Jucy 
  • Maui
  • Big Little Campers
  • Mad Campers
  • Indie Campers

Pour trouver des parking gratuits ou payant, ainsi que les station essences, les dumbstations, la lavomatic, etc… on a utilisé l’application Campermate tout le long du séjour. C’est une application gratuite que tu peux installer sur ton téléphone, et qui est très complète. On a utilisé uniquement cette application, ainsi que Google Map pour le GPS, et on a pas eu besoin de plus. 

Pour refaire le plein en eau, et vider tes toilettes et tes eaux grises, il y a des dumbstation un peu partout dans le pays, que tu retrouve aussi sur l’application Campermate. Elles sont totalement gratuites ! Certaines ont des petites boites de donation si tu souhaites faire un geste financier. 

Pour prendre des douches, sur l’application Campermate tu peux aussi trouver où se trouvent les douches publiques, qui coutent en général 2 dollars pour 4 minutes d’eau chaude, mais tu peux aussi ruser, en t’offrant une séance de nage à la piscine municipale, ou dans un spa. Comment lier l’utile, à l’agréable !

Pour laver tes vêtements, tout pareil, sur l’application Campermate, tu trouveras les laveries. Il existe une chaine de laveries : Liquid Landromate, qui est pas mal répandue en Nouvelle-Zélande. Tu recharges autant que tu veux une carte, puis tu peux t’en servir a n’importe quel moment durant ton voyage. Ils ont des lave-linges, et des sèches linges. 

En Nouvelle-Zélande, les distances sont souvent longues et, en tout cas sur l’ile du Sud, certaines zones son vraiment désertes sur de longs kilomètres. Je te conseil de toujours checker ton niveau d’essence et où se trouve la prochaine station.

En ce qui concerne les routes, on a croisé deux types différentes : les bitumées, et les gravel road. Les bitumées sont celles que tu rencontreras le plus, je te rassure. Elles sont en excellent état ! Les secondes sont des routes de gravier. Elles sont rare, mais tu pourras en rencontrer, notamment autour du lac coleridge par exemple. Elles sont largement praticables pour les vans, c’est juste que c’est un peu plus long… Par contre si tu rencontres une affiche « 4WD ou 4×4 only », je te déconseille de l’emprunter. 

Pendant notre périple, on a pas croisé d’autoroutes. On fait des stops dans les villages entre deux étapes pour prendre un café, ou faire le plein d’essence. Ca nous à fait découvrir de jolis coins !

Pour charger nos équipements, quand on était pas branchés sur secteur dans un camping, ton utilisait les équipements du van, c’est a dire le port USB de l’allume cigare ou le port USB de la radio. Peut etre que des vans plus élaborés proposent d’autres solutions. Si tu as une batterie externe, ça peut être pratique. 

On à fait notre van trip en mai, c’est à dire pendant l’automne / début d’hiver. Alors cette liste n’est pas exhaustive mais elle peu peut-etre t’aiguiller un peu. 

  • En automne / hiver, emmène ton duvet personnel. J’ai été très heureuse de l’avoir pendant les nuits un peu plus fraiches, car les couvertures du van étaient un peu limites… J’ai un duvet 5°, je pense qu’il ne faut pas plus. 
  • Des chaussures de randonnées et de bons vêtements adaptés, surtout si il pleut. La météo est très changeante parfois. 
  • Des chaussures de ville, ou plus confortables, quand tu n’es pas sur les sentiers. 
  • Une frontale, surtout sur les freecamp, car il n’y a pas d’éclairage. 
  • Des jeux ou des bouquins, pour laisser un peu tomber le téléphone ! Surtout que la nuit tombe parfois vite, surtout l’hiver, en mai le soleil se couchait à 17h30. 
  • En terme d’accessoires, j’ai été contente d’avoir mon bonnet, des gants, et des lunettes de soleil
  • A n’importe quelle saison, la crème solaire est essentielle ! Le soleil ne fait pas semblant ici quand il pointe le bout de son nez. La casquette va avec !
  • Des lingettes, surtout si ton van n’a pas de douche ! 
  • Un adaptateur. En Nouvelle-Zélande, ce n’est pas les même prises qu’en France.
  • De quoi prendre de jolies photos, pour toujours garder ces beaux souvenirs. 
  • Un stick a lèvres (pour les saison fraiches)
  • Un maillot de bain, été comme hiver. Si tu prend un van sans douches, la piscine municipale peut etre une bonne alternative de te détendre après la rando et de prendre une bonne douche par la même occasion ! 
  • Une batterie externe

Voyager en van est une manière bien particulière de voyager et ce n’est surement pas fait pour tout le monde. Ça demande de l’organisation, de savoir vivre dans un petit espace aussi, mais finalement on s’habitue vite ! Et bien-sur, ça a aussi beaucoup d’avantages !

Ce que j’ai adoré dans ce voyage en van, c’est la liberté totale sur l’itinéraire et surtout l’avantage de pouvoir suivre le soleil !
Les paysages sont fou et font parti à 90% de l’expérience recherchée en Nouvelle-Zélande, surtout sur un temps court comme le notre. Et par temps de pluie, les paysages n’ont plus rien a voir… La Nouvelle-Zélande c’est les montagnes, les prairies, la couleur des lacs, la couleur des reliefs qu’offre le soleil aux différentes heures… Alors suivre le soleil pour voir les paysages sous leur meilleure facette, c’est tout l’intérêt ! 

J’ai aimé la reconnexion avec la nature. On se détache plus facilement de son téléphone, on vit au rythme du soleil (je peux même dire que j’ai vu tous les levers et coucher du soleil pendants 15 jours), on apprend à s’occuper, et à apprécier les choses simples.
Par exemple, j’ai adoré déplier ma petite table et mes chaises de camping dès qu’on arrivait sur notre campement pour la nuit. J’ai beaucoup aimé boire ma tisane en regardant un lac, prendre le temps de me préparer un vrai petit déjeuner chaque jour, etc… 

Ce qui est très cool en van aussi, c’est que la route fait carrément partie du voyage. Tous les paysages qui défilent sous tes yeux, c’est le voyage en lui même. On fait plus de kilomètres en voyageant en van que si on avait loué des chambres ou des hôtels. 

Et étonnement, ce voyage en van m’a permis de me rendre compte de l’isolement de certaines habitations. Beaucoup de fermiers vivent seuls dans un coin reculé de toute commodité, parfois à plus d’une heure de route d’un supermarché. J’ai pris l’habitude de vivre très entourée de gens, et d’avoir tout a disposition et c’était interessant de s’imaginer la vie de ces néo-zélandais avec leurs troupeaux de moutons, leur 4×4 et leurs jardins bien garnis !

Notre itinéraire a nous était un peu particulier, car on rejoignait de la famille qui était déjà sur place depuis quelques jours en van aussi. Ils avaient déjà fait les Lac Tekapo et Pukaki, et étaient sur Wanaka à notre arrivée. On a continué leur itinéraire ensemble : 

Wanaka – Glennorchy – Kingston – Milford Sound – Manapoury – Nugget Point – Saint Clair – Dunedin.

Ils ont fini leur voyage par longer la cote jusqu’à Christchurch et Akaroa, avant de reprendre leur avion.
Nos routes se sont alors séparées à Dunedin, où nous sommes retournés du coté de Queenstown.

Alors notre itinéraire à été : Arrowtown – Queenstown – Mont Cook – Lac Pukaki – Lac Tekapo – Lac Coleridge – Akaroa – Christchurch. 

Plusieurs options se présentent à toi, déjà en fonction du temps que tu as, et de ce que tu souhaites voir ou faire. Ça dépend aussi du temps que tu veux accorder à chaque lieu, combien de temps de route tu acceptes de faire, etc… 

C’est difficile de prévoir à la lettre un itinéraire, déjà parce que la météo peut jouer énormément ! Par exemple, on est resté 1 nuit de plus que prévus à cause de la pluie dans la région de Queenstown, pour pouvoir faire la randonnée de Ben Lomond. Mais finalement il ne faisait toujours pas beau le lendemain, alors on a fini par partir, la laissant derrière nous avec regret, mais heureux de retrouver le soleil du coté du lac Pukaki. 

Au contraire, on avait pas prévu Arrowtown dans notre séjour car on en avait pas entendu parlé, mais une fois sur place, ma belle soeur qu’on avait rejoint pendant notre voyage m’a dit qu’elle avait adoré ce village. Et c’est sans regret que nous avons fait un détour par Arrowtown car ça a été un réel coup de coeur !  

Cependant attention, les distances peuvent paraître courtes sur une carte, mais s’avérer prendre plus de temps que prévu. 3h de route peut rapidement se transformer en 5h, avec les pauses pipi, les pauses photos (parce que tous les paysages sont dingues, surtout en montagne), les pauses repas,… Mais c’est aussi ça, le voyage en van ! 

Alors si tu restes moins de deux semaines, je pense que l’idéal est de se concentrer sur une zone du pays, soit l’île du Nord qui est plus petite, soit le Sud de l’île du Sud.
Entre deux et trois semaines, tu peux agrandir la zone, en faisant trois quarts de l’île du Sud par exemple.
Pour faire le pays entier, je pense qu’il faudrait au minimum 1 mois et demi, voir 2, pour ne pas trop survoler.

J’espère que cet article te plaira et qu’il t’aidera à organiser ton prochain voyage en van en Nouvelle-Zélande !
A bientôt !
Nao.

3 réflexions sur “Voyager en van en Nouvelle Zélande”

  1. Ping : En route pour le Milford Sound dans le Fiordland de la Nouvelle Zélande – wildnurse

  2. Ping : La cote Est de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande

  3. Ping : Deux jours dans la péninsule de Banks, et petite parenthèse à Christchurch

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